Mon dieu quel mois de mars, j'ai cru qu'il n'en finirait jamais! On se serait cru durant les fêtes de fin d'année avec des jeux qui n'en finissaient plus de s'accumuler sur mon bureau et pour la première fois j'ai été surpassé par les évènements, la faute à de nombreux changement d'ordre professionnel qui ont mangé une grosse partie de mon temps et surtout de mon énergie, mais à côté de ma vie au boulot n'oublions pas que j'ai deux petites filles, une femme, un chien, un lapin crétin et que j'ai choppé une put*** de grippe... vraiment, je ne suis pas près d'oublier ce mois de mars!

Et pour la première fois j'ai du faire des choix concernant les avis que je vous ai proposé, mais sachez que ça n'enlève en rien la qualité de ceux pour lesquels je n'ai rien écrit, mais auxquelles j'ai bien entendu joué! C'est pour cela que j'ai décidé de vous offrir ce petit récapitulatif de ce fameux mois de mars 2013....

Voici le premier jeu d'une longue série de suite distribué par EA, Dead Space 3.Ce jeu développé pas le studio Viscéral Games n'a pas mis longtemps à se faire un nom dans notre monde pixelisé et ce troisième volet à enormément fait parlé lui depuis sa présentation à l'E3 ou il à récolté de nombreux prix ! Hélas malgré une plastique très séduisante et certaines scènes qui resteront en mémoire, Isaac à définitivement tourné le dos au survival horror et à succombé aux sirènes de l'action shooter en proposant un gameplay bien trop proche d'un Gears of War Callofisé et comme pour enfoncer le clou le jeu est jouable en coop ce qui pour un jeu censé faire peur passe moyennement. Donc si vous ne connaissez pas la licence ou que votre kiffe c'est de tout défoncer sur votre passage foncez, par contre si vous rechercher les mêmes sensations de peur, stress et oppression des deux premier épisodes passez votre chemin ou attendez un peu, le jeu vaut quand même la peine qu'on s'y attarde !!!

Second jeu d'EA à sortir avec le numéro3, je ne vous présente pas Crysis, cette vitrine technologique qui ne troune à fond que sur des PC qui ne sont pas encore sorti dans notre réalité, alors je vous laisse imaginer ce que peut donner un portage sur des consoles de salons vieillissantes ! Si vous n'avez jamais vu tourné Crysis 3 sur un bon (très bon) PC alors je vous conseille de vous tourner vers la version X360 qui s'avère bien plus fine que sur PS3, la différence vient sans doute du fait que la bobox est plus proche d'un PC que sa concurrente. Hélas le jeu ne propose pas un vrai challenge tant l'IA est de loin la plus débile que j'ai pu affronter ces derniers temps et lafzaute en revient à la toute puissance de votre nano combinaison qui pourra évoluer jusqu'à devenir presque invincible, ce qui gâche fortement l'expérience de jeu ! Je passerais le scénario qui part complètement en vrille et on obtient une de mes plus grosse déceptions de ce mois de mars ! Dommage pour EA et Crytek qui loupe la conclusion de leur trilogie.

Troisième et dernier jeu d'EA à porter le lourd fardeau d'être le numéro trois d'une série! On retrouve La team T.W.O au mexique et vous incarnerez soit Alpha soit Bravo, avec un scénario digne d'un mauvais Chuck Norris, je m'attendais à ce que le jeu soit un mega défouloir, ultra jouissif, mais ce n'est hélas pas le cas sauf en mode coop avec un VRAI pote à côté de soi et beaucoup de bière (Jupiler bien entendu), question de faire oublier des graphismes juste passable alors qu'on est tout de même en présence du Frosbite 3 (moteur de BF3), mais offrant des possibilités de destructions d'environnements encore plus poussées que dans le titre de DICE, le gameplay est ultra répétitif et amputé de mécanique qui amenait un vrai plus à ce genre de jeu, on retrouve également certains bugs qui viennent entacher "l'expérience" que je vous conseile d'éviter sauf si vous adorez les série Z ou il ne faut absolument pas réfléchir ! Encore un troisième épisode qui touche le fond, série noir pour EA en se début d'année!

En voilà un qui se sera fait attendre, après un premier épisode qui a reçu un accueille assez chaleureux malgré des lacunes technique, mais son expérience unique d'incarner un sniper et aussi (surtout) grâce à son prix (moins de 40€) le jeu avait réussi à trouver son public! C'est donc tout naturellement qu'un second épisode est mis en chantier et le CryEngine 3 sera son moteur. Mais avoir un moteur de compétition ne suffit pas, il faut aussi un bon pilote et c'est à ce niveau que Sniper 2 pêche...Une durée de vie bien trop courte même pour 40€ et une réalisation qui ne fait pas vraiment honneur au moteur de Crytek pénalise fortement le jeu, mais comme ce fût le cas pour le premier cette expérience unique d'être un tueur invisible fait qu'au final on prend plaisir à trouver l'angle, le moment pour abattre sa cible avec une killcam qui à vraiment la classe.

Attendu par tous les fans de du plus français des ratons laveur et ce depuis le dernier épisode sorti sur la PS2, le Studio Sucker Punch très occupé à développé leur InFamous sur la PS4 ont confié la lourde tâche à un tout nouveau studio nommé Sanzaru de faire revenir Sly sur le devant de la scène. Et le moins qu'on puisse dire c'est que la mission à été relevé haut la main. le Cell Shading est maitrisé et de toute beauté (un peu moins détaillée sur VITA) le level Design bien pensé et ce malgré quelques petits problèmes de lisibilité des objectifs (en particulier sur VITA), des enigmes pas trop difficile à résoudre et au final, on tient un magnifique jeu de plateforme prenant et proposant un bon challenge et une durée de vie dans la norme du moment. De plus le Cross-buy et le cross-save sont de la partie, deux jeux pour à peine le prix d'un, moi je dis merci Mr Sony, vous avez compris beaucoup de choses !

Attention chef d'oeuvre !!!! Il aura pris son temps pour sortir, je commençais à craindre le pire après de trop nombreux reports et le flop du deuxième épisode avec son manque d'inspiration tant sur le fond que sur la forme. Dites au revoir à Rapture et son univers humide et glauque à souhait et bienvenu à Columbia la ville volante chargée de mystère et elle bien vivante! Changement d'univers pour un dépaysement total tout en gardant et améliorant le gameplay déjà connu des fans. Vous y incarnerez donc Booker DeWitt détective privé chargé de retrouver une jeune fille, la belle Elizabeth afin d'effacer une sombre dette. Ne vous fiez pas au pitch de démarrage du scénario, il est d'une richesse absolument phénoménal et encore plus important il est chargé d'une véritable émotion et traite de sujets problématique bien réel de notre société. Irrational Games signe ici un vrai monument du jeu vidéo qui mériterait un avis complet (ce que je vais bien entendu faire) mais je tenais ABSOLUMENT à vous en parler un peu avant !

Voilà la première partie de mon petit récapitulatif est fini, j'attaquerais les consoles portables dès demain pour enfin conclure ce terrible mois de mars !

Après plus de deux ans et demi d'absence et un épisode Générations sorti pour tenter de calmer les fans, Cyberconnect2 nous revient avec son titre phare et nous offre enfin la suite des aventures du ninja blond de Konoha! C'est parti pour des affrontements dantesques, car la quatrième grande guerre Ninja vient d'éclater !

Le scénario de ce troisième épisode débute juste après le combat de Naruto contre Pain, mais une nouvelle menace plane déjà sur le village de Naruto et si vous avez toujours voullu savoir qui a libéré Kyubi et à tiré les ficelles dans l'ombre ou encore qui est Tobi, alors ce jeu est fait pour vous! Par contre si je commence à vous raconter le pitch du jeu en entier, je vais vous spoiler et puis je suis certain que si vous comptez vous procurer ce jeu c'est que vous êtes fan de l'animé et/ou du manga donc vous savez déjà ce qui va se passer dans cet épisode ! Car s'il y a bien une chose que le studio a suivi à la lettre c'est l'histoire original, un peu trop même diront certains, car le scénario du jeu va bien plus loin que celui que vous pouvez lire (en toute légalité, le tome 58 vient de sortir) ou regarder (en toute légalité aussi sur GameOne).

La série Storm s'est toujours démarquée des autres adaptations de manga, c'est un peu la Royls du genre de par sa patte graphique de haute volée et cette fois encore le studio ne nous a pas déçu. Nous avons à faire au même moteur que le second épisode et malgré l'effet de surprise un peu passé, je suis toujours aussi épaté par la qualité, le dynamisme et les divers effets spéciaux liés aux attaques que ce cell-shading nous offre et je ne peux m'empêcher d'imaginer l'animé réalisé avec cette technologie ! Propre et sans bavure du très bon boulot, maintenant faudrait que les autres studio en prennent de la graine !

Question gameplay ici aussi nous sommes en terrain connu avec ces combats contre les boss à grand coups de QTE, et on retrouve quelques phases de beat'em all totalement absente des deux autres opus qui viennent dynamiser certains passages un peu long du mode scénario. L'intégration du mode Héros ou Légende qui n'est ni plus ni moins un choix de la difficulté de la mission ou du combat et qui en fonction de votre choix aura des répercussion sur l'histoire et les objets que vous amasserez tout au long du jeu, tout comme l'action secrète qui viendra débloquer durant certains combats des fragments de mémoires bien entendu lié au directement au scénario.

Pour la partie baston du jeu encore une fois c'est du déjà vu, mais cette fois les développeurs on cru bon (et je ne sais vraiment pas pourquoi) supprimer un combo pour chacun des personnages, ce qui en fait 3 à la place de 4. Autres petit point frustrant c'est l'impossibilité de lancer des kunai en mode garde. Par contre nous avons enfin droit au ring out qui peut être salvateur dans certaines situations délicate et les développeurs ont entendu nos revendications et ont réimplanté le combat de boss si chère à nos coeur et si jouissif à jouer.Pour le reste il n'y a pas de changement majeur dans la façon d'appréhender les combats, on choisit parmis les 80 ninjas en solo ou en coop et c'est parti, les jutsu, techniques de permutations sonttoujours utilisable un nombre limité de fois en fonctions de votre barre de chakra, c'est parfois un rien confu, mais avec de l'entrainement vous arriverez à placer votre razengan sans difficulté.

Pour ce qui est de la durée de vie du mode scénario comptez 10 à 12h cinématique comprise ! Car voilà autant je suis un mega fan de la série (manga comme animé), mais pour moi et encore plus dans cet épisode, le seul véritable point noir que je trouve, c'est le nombres de cinématiques... On dirait que le jeu à été développé par Kojima tant elles sont présente et longue, j'ai vraiment cru passer plus de la moitié de mon temps à lire et regarder, qu'à distribuer des baffes. Bon je vous rassure vous pouvez les passer, si vous connaissez déjà l'histoire ! Bien entendu le jeu possède une très bonne rejouabilité grâce à son mode tournoi, son mode en ligne, sa possibilité de créer des tournois et son florilège de personnages jouable. Toute fois je trouve un peu triste que des personnages comme les frères Ginkaku et Kinkaku ou encore les anciens Kages qui vous donneront bien du mal dans le scénario et qu'on ne retrouve pas en mode versus, certainement des prochains DLC à venir....je trouve cela vraiment dommage !

Question ambiance sonore, vous aurez bien entendu droit à l'horrible doublage Anglais qui vous fera saigner les tympans et bien entendu à la bonne VO Jap' comme on l'aime tant. Les musiques collent à l'action et reprennent les thèmes principaux de l'animé, un vrai délice pour les oreilles.

Comme vous vous en doutez, ce dernier épisodes de la série Storm s'impose comme LE portage le plus réussi d'un manga dans notre monde numérique et ce malgré une recette qui a tendance à s'essouffler un peu et qui à du mal à se renouveler malgré les quelques timides nouveautés et ses temps de chargements à ralonge. Mais vu le contenu plus que conséquent et la réalisation de haute volée que nous offre Cyberconnect2 vous en aurez pour votre argent. Une valeur sur de ce mois de mars pour peu que vous soyez sensible à l'univers de Naruto.

Présenté lors de l'E32009 à la conférence Microsoft, ce spin-off de la série Metal Gear aura su se faire attendre (comme chaque épisode en fait), car après des mois de travail Kojima lui-même décide d'offrir le projet à un studio plus habitué aux jeux d'action et c'est en 2011 lors des Vidéo Games Awards que Kojima passe le flambeau au profit de Platinum Games, Raiden nous arrive enfin pour une expérience de jeu située assez loin de tout ce que Kojima a pu nous offrir ces dernières années !

Je crois que je ne dois plus présenter Platinum Games ce studio typiquement Japonais qui aura su en l'espace de quelques années imposé sa pate dans notre monde fait de pixel et ce grâce à sa maitrise du beat'em All, mais également grâce aux courbes sulfureuse d'une certaine Bayonetta ! Voici donc deux studios extrêmement talentueux au service d'une seul et même licence et autant le dire tout de suite ça envoie du lourd.

Le scénario se déroule 4 ans après les évènements de Gun of the patriotes et Raiden est chargé par la société Maverick Security de la sécurité du premier ministre africain, mais hélas malgré tout ses efforts et sa puissance il ne fait pas le poids contre les deux autres cyborgs chargé de l'assassinat du ministre ! Lourdement blessé (un oeil et un bras en moins quand même!) par Jetstream Sam, il sera récupéré par son équipe et bien entendu amélioré et retourne sur le champs de bataille afin d'anéantir la société de Sécurité Militaire Privée baptisée "Desperado Enforcement LLC" qui occupe la capitale Africaine d'Ankhazie ou il retrouvera bien entendu JetStream Sam , la vengeance de Raiden est en marche. Bon je vous l'accorde le scénario est bien plus mince que ceux proposés par Kojima, mais on y retrouve toujours les mêmes thèmes récurant à la série, mais au final ce dernier est juste prétexte à nous proposer des combats tous plus impressionnant les uns que les autres.

Mais si le scénario n'a rien avoir avec l'oeuvre original, la plastique du jeu est particulièrement bien respectée. Bon on pourra toujours reproché une pate graphique assez terne en ce qui concerne les différents environnements essentiellement urbain traversé par notre ninja, ce n'est (heureusement) pas du tout le cas pour ce qui est du chara-design qui a bénéficié d'un soin tout particulier, on reconnait sans peine la griffe du maître surtout en ce qui concerne les différents boss que Raiden se fera une joie d'essayer de mettre en pièces, je dis essayer, car ça ne sera pas toujours chose facile ceux étant particulièrement coriace voir un rien pervers.

Le gameplay même s'il s'agit d'un beat'em all propose quelques petite nouveauté relativement bien pensée comme le mode Katana ( Zan Datsu) ou en appuyant sur la gâchette de gauche vous passerez  dans une sorte de mode slow motion qui va vous permettre de trancher de façon plus précise vos ennemis dans un temps limité et ainsi récupérer leur colonne vertébrale cybernétique afin de régénérer votre propre énergie le tout avec un classe à faire pâlir Dante! Bien entendu tout cela se passe à grande vitesse à vous d'avoir les bons réflexes ! Les développeurs ont même essayé d'intégré quelques phases d'infiltrations, mais vu les décharges d'adrénaline que l'on se prend dans le jeu, on a plus tendance à foncer dans le tas et à dézinguer tout sur son passage !Seul le système de garde vous donnera bien du mal à maitriser, car il vous faudra trouver le timing parfait et ce n'est vraiment pas chose aisée, surtout que quelques problèmes de caméras viendront entacher un peu votre progression. Bien que rempli de bonnes intentions on fini comme c'est souvent le cas dans ce genre de production par s'ennuyer en répétant tout le temps les même séquences de hachage, heureusement dans mon cas, le fan service omniprésent avec de nombreux clins d'œil à la série original marche à fond et arrive même à nous surprendre ....

La durée de vie peut paraître un peu juste surtout pour un MGS, compter +/- 6 heures pour boucler l'aventure principal en mode normal sans faire les mission VR et un conseil éviter absolument le mode facile qui n'offre absolument aucun challenge puisque c'est la machine qui fera tout à votre place même le système de garde dont je vous parlais plus haut passe en mode automatique et au final il ne vous reste plus qu'à appuyer sur les divers boutons sans réfléchir au reste. Par contre une fois en mode difficile c'est une autre histoire et les ennemis vous donneront bien du mal même les simple cyborgs garde deviennent redoutable alors imaginez-vous face à une Metal Gear....Le jeu de PlatinumGames est belle et bien un jeu typiquement Japonais proposant un score à chaque fin de stage, ce dernier vous rapportant des crédits échangeable contre des améliorations ou nouveaux combos. On pourra également compter sur une vingtaine de missions VR pour augmenter un peu la durée de vie

Je dois bien avouer que j'ai vraiment adoré cette épisode, il est nerveux, bien réalisé, technique par moment et énervant parfois, mais je suis également ultra frustré par ce scénario qui ne sert absolument à rien et qui ne révèle rien du tout sur le passé de Raiden ! Et je trouve cela vraiment dommage, j'aurais aimé en apprendre plus sur son passé en tant que Jack the Ripper. Au final ce spin-off de la série est un rien sous exploité, je trouve que Kojima aurait du pousser PlatinumGames vers d'autres horizon et ainsi les faire sortir de leur style si bien maitrisé.

Annoncé lors du TGS 2011, le RPG développé main dans la main par Level-5 et le fantastique Studio Ghibli arrive enfin sur nos PS3 Européenne. Alors que nous réserve ce portage de la version DS sortie en décembre 2010 (uniquement au Japon) et qui à malgré ses qualités reçu un accueille en demi teinte au pays du soleil levant ? La réponse dans les lignes qui suivent !

Bienvenu à Motorville, petite ville très acceuillante ou vit Oliver et sa maman. Oliver à 13ans et à un grand projet avec son ami Philippe, construire leur propre voiture, mais Oliver a surtout un avenir qui dérange certaines personnes! Tout basculera le soir ou pour sauver la vie de son fils, sa maman perdra la sienne, et c'est bien la plus terrible épreuve que la vie puisse nous réserver ! Trois jours de chagrin, et c'est alors que rentre en scène Lumi, une adorable peluche offerte par sa maman. Celle-ci prend vie en ressentant toute la tristesse du jeune garçon (ou plutôt noyez sous ses larmes) et il lui explique qu'il existe un monde parallèle au nôtre, Ni No Kuni, ou sa maman (ou plutôt son double) est connue sous le nom de la grande sage Rowanne, mais celle-ci à disparu! Dans l'espoire de rendre la vie à sa maman  et sans réfléchir une seul seconde, Oliver décide de quitter Motorville et de partir pour Ni No Kuni armé de sa baguette magique et de son précieux grimoire, fraichement acquis ! Une fois sur place, il découvre un monde totalement différent de celui qu'il connait, ultra coloré avec des créatures plus loufoque les unes que les autres, bienvenu dans l'univers de Ghibli, notre aventure peu maintenant commencer !

Le travail effectué par Level-5 et ghibli est manifestement un vrai travail d'orfèvre, tant sur le plan de son univers que sur le plan esthétique, voilà donc de quoi est capable ces deux studios lorsqu'ils sont réuni? Arriver à nous offrir un vrai dessin animé interactif situé à des centaines de millier d'années lumière de tout ce qui à pu être réalisé jusqu'à nos jours. On retrouve  tout les éléments qui on fait la renommée de ses deux Studios, un univers coloré qui parvient à nous toucher au plus profond de notre âme, c'est comme cela que j'ai ressenti cette expérience et il n'a pas été rare de ressentir la joie et la tristesse du héro (non je n'ai pas pleuré...)! Les scènes animées se fondent tout naturellement dans ce cell-shading de haut niveau et ce sans temps de chargement, ce qui est un vrai tour de force de nos jours.

Le gameplay est tout aussi déroutant pour une seul et bonne raison c'est la liberté ! Oui oui la vrai celle ou on fait ce qu'on veut, fini les longs couloir qui nous guident, dans l'univers de Ni No Kuni la liberté est total, à condition bien entendu de posséder le bon moyen de transport (ben oui sinon ça serait pas drôle), en plus de cela vous aurez droit à diverses quêtes annexes qui vous donneront en plus d'acquérir de l'expérience (vie et mana), l'occasion de parler avec tous les habitants de ce monde enchanté. Rien que cet aspect change la donne par rapport aux autres jeux du genre et apporte encore plus de profondeur à cette univers.

 Mais le gameplay ne se résume pas qu'à ça (ouf) ! Car vous aurez bien entendu tout l'apprentissage de la magie et c'est bien entendu là que rentre en scène votre précieux grimoire qui est dans cette version PS3 clairement sous utilisé, car si vous avez la chance de posséder l'édition collector, eh ben il vous servira juste à...pas grand chose, mis à part à posséder un bel objet décogeek ! Sur DS pour jeter un sort, il fallait reproduire la bonne rune sur l'écran tactile, ici il suffira d'aller le menu et choisir la rune. C'est un peu dommage on aurait pu imaginer une prise en charge du Move, mais ça aurait surement été trop lourd de jongler entre les manettes ! C'est dommage, mais fallait bien que je trouve un truc négatif à dire.

 Mais en plus de la magie il vous faudra également vous familiariser avec les imagens, sortent de pokémon du monde parallèle  ! Les imagens font partir de la faune de Ni No Kuni et il vous faudra bien les entrainer afin de les rendre plus résistant et ainsi les faire évoluer. Ils possèdent chacun une caractéristique principal (étoile, soleil et lune) sans oublier leur résistance propre aux divers éléments (eau, feu, vent, terre). Vous aurez droit à trois imagens et chacun de vos compagnons d'aventure également et vu que les combats ce font en temps réel, la difficulté sera de former la bonne équipe et de mettre en place la bonne stratégie en fonction de l'ennemi (n'hésitez surtout pas à switcher de perso pour en prendre le contrôle) et croyez moi c'est tout sauf une ballade de santé, car certains d'entre eux et particulièrement les boss vous donneront bien du plaisir ! Nous avons donc bien à faire à un RPG bien hardu à l'univers enchanteur...comme au bon vieux temps (parole de vieux)

Parlons un peu musique maintenant, car elle est indissociable de l'univers du studio Ghibli et encore une fois Joe Hisaishi à fait mouche cette fois accompagné par l'orchestre philharmonique de Tokyo ce qui donne profondeur et sensibilité , elle nous transporte réellement et nous accompagne magistralement dans tous les moments heureux et dramatique du jeu. J'adore le fait de pouvoir choisir la langue de départ à savoir le Japonais ou l'Anglais, je ne dois pas vous dire que pour l'authenticité il est vraiment préférable de choisir le Japonais, mais je dois dire que j'aurais aimé aussi que le tire soit doublé en Français, mais je suis conscient que ce genre d'exercice est également très difficile (et aussi très couteux) et qu'au final c'est sans doute mieux comme ça, il n'y a rien de pirequ'un mauvais doublage, mais j'en peux rien je suis fainéant à mes heures !

La durée de vie n'est pas en reste puisque une bonne soixantaine d'heures vous sera nécessaire pour venir à bout de se titre, mais rassurez-vous vous ne les verrez pas passer, car votre évolution dans ce monde se fera progressivement et lors des moments de calme il sera toujours bon d'aller entrainer vos imagens, de prendre soins de votre équipement ou encore d'aller à la recherche d'une quête annexe, clairement on peut dire qu'on n'a pas le temps de s'ennuier à Ni No Kuni !

J'attendais avec impatience ce titre et je n'ai vraiment pas été déçu, Level-5 et Ghibli ont réussi à mélanger leur deux univers pour en faire naitre un autre qui nous explose dans la tête et aux yeux à chaque seconde que l'on passe à Ni No Kuni. Maintenant j'aurais bien vu un portage sur VITA qui avec ses écrans tactiles aurait été les bienvenu tout comme ceux de la DS et 3DSXL, mais je reste convaincu que nous n'avons pas fini d'entendre parler d'Oliver (tout du moins je l'espère). Pour conclure je remercie les développeurs pour leur travail et leur passion qu'ils arrivent à transmettre, je ne suis pas prêt d'oublier ce voyage qui m'a rappeler de très bon souvenir de (vieux) joueur....

Arnarchy Reigns est le dernier titre développé par PlatinumGames pour SEGA, ce beat'em all ULTRA bourrin à vraiment eu du mal à trouver le chemin de nos consoles, mais d'ailleurs y arrivera-t'il ?

Prévu à la base pour sortir à la fin 2011, Anarchy Reigns à préféré laissé passer les tornades des blockbusters pour peaufiner son petit titre et le sortir en été 2012, tout du moins au Japon ou il à plutôt fait l'effet d'un petard mouillé et voici que 6mois plus tard et sans la moindre raison apparente il débarque "enfin" chez nous ! Voici donc le premier titre de cette année 2013 question de se défouler et se mettre en jambe pour le reste du trimestre....ou pas !

Anarchy Reigns ne possède pas vraiment de mode scénario, mais si le jeu de SEGA en possède bien un, il fait plutôt office de bon gros tutorial ! On y incarne soit l'équipe de Jack et ou celle de  Léo ou il devront arpenter quatre environnements et y effectuer chacun trois missions libres à recommencer à l'envie et trois autres qui serviront de scénario et déboucheront sur plusieurs boss, tout ça pour retrouver un puissant justicier, nommé Max accusé d'avoir tué sa femme avant de disparaitre dans la nature, un rien bidon quand même comme pitch et autant vous dire que les 8 heures pour finir vous sembleront être une éternité et que mis à part la recherche du score parfait et quelques artworks à récupérer, il n'y a rien d'autre à faire...C'est franchement limite de la part d'un studio comme PlatinumGames, mais bon il paraît que c'est maître SEGA qui à insister pour avoir un "scénario"....D'ailleurs la volonté première du studio était de créer un bon gros jeu de fight bien défoulant jusqu'à quatre joueurs ou tous les coups seraient permis ! Si le concept n'a pas vraiment changé le dimension online est venue se rajouter à la liste de charges et c'est sur ce point que pour moi Anarchy Reigns gagne à être connu !

Pour le multi PlatinumGames à mis (ou plutôt essayé) les petits plats dans les grands, imaginez le bordel que 16 grosses brutes (sans cervelle) peuvent mettre déboulant dans un niveau pour se mettre sur la tronche et ce dans divers mode aussi commun que varié qu'une partie de Foot US aussi violente que jouissive, sans bien entendu oubliez les matchs en cage, la battle Royal, l'éternel capture the flag et j'en passe! Bien entendu plus vous combattrez plus votre niveau d'XP augmentera et débloquera d'autres attaques plus dévastatrice et ce pour notre plus grand bonheur.  

Hélas une fois encore le titre à du mal à convaincre, la faute à une jouabilité plus qu'énervante ou la caméra n'en fait qu'à sa tête et sincèrement il n'y a rien de pire ! Vous pourrez toujours utiliser la fonction lock sur votre ennemi, mais bon ça reste relativement fastidieux et pas super au point. Le point positif c'est que le maniement de votre héro se fera très facilement peut être même un peu trop puisqu'on refera sans arrêt les mêmes combos relativement dévastateurs qui se déclencheront une fois que la jauge "ultra" se sera remplie (et elle se rempli très vite). On est très loin d'un Bayonetta et de sa richesse de gameplay....

Passons un peu au casting, car tant à partir dans le n'importe quoi autant le faire à fond! On retrouve toute les caricatures des univers Mad Maxien à la sauce Ken le survivant, on y retrouve bien entendu un partie du casting de Madworld (Jack, Blacker Baron, Mathilda, Big Bull et Rin Rin) mais aussi des petits nouveaux (Leo, Sasha Ivanof, Ai Rin, Fei Rin, Oinkie, Douglas, Durga, Garuda, Max, Nikolai et Zero) sans oublier la belle Bayonetta disponible si vous craquez pour l'édition Limitée et qui joue très clairement un rôle 100% marketing !!!!  

Esthétiquement je ne vais pas m'attarder de trop, car c'est vraiment pas très joli, les textures sont grossières parfois et souvent très moche, les niveaux sont sans saveur et le tout est renforcé par un aliasing plus que prononcé, à croire que toutes les ressources du studio ont été tournées vers Metal Gear Rising. Mais bon je n'aime pas être que négatif et certains effets comme des bombardement, tempête de sable ou encore inondations qui arriveront sans prévenir lors de vos joutes sont vraiment du plus bel effet, la modélisation de nos 16 brutes est assez bien rendue tout comme les différents effets lors de "ultra combo"

La durée de vie elle fait par contre partie des points forts du titres, hormis les 8 heures de calcaire du mode solo, il faut bien avouer que le titre n'est pas des plus facile et que sa difficulté augmente au file des niveaux, j'ai recommencé plusieurs fois, en mode normal, le même combats avant de faire mordre la poussière à un boss et j'aime ça (mais pas trop quand même...)

L'ambiance musical du jeu colle parfaitement avec le jeu, une BO comprise entre electro et métal vous donnerons la pêche durant les affrontement par contre pour ce qui est du doublage en Français du titre passez votre chemin ou alors préparez-vous à rigoler malade, tellement il est mauvais, décalé et sur-joué, préférez l'anglais c'est pas terrible non plus, mais ça passe toujours mieux !

Je terminerais donc ce premier avis de l'année 2013 sur un sentiment de frustration, car même si je n'ai jamais vraiment cru dans le succès de ce jeu et ce depuis son annonce et de son développement chaotique, l'équipe réserve de PlatinumGames à tout de même réussit à nous offrir un jeu bien bourrin comme ça faisait bien longtemps que je n'en avais plus touché (un rien old school dans certaines de ses idées), de quoi se défouler pour pas chère (moins de 30€ pour l'édition limitée)  après une rude journée de boulot et/ou en attendant, le retour de Dante, Isaac, Prophète, Raiden et j'en passe.