Pour ceux qui connaissent un peu le parcourt du développeur de Lollipop Chainsaw, Goichi Suda alias Suda 51 (ou encore le fou du labo 4). On ne s'étonne plusde grand chose car une Pom-Pom Girl hyper sexy qui se promène avec une tronçonneuse, chupa choups en bouche et la tête de son petit copain à sa ceinture dans un monde ou les zombies font partie du paysage, finalement il n'y a rien de plus normal ! Alors après le sympatique, mais mal fini, Shadow of the Damned, je me replonge dans le monde complètement barré de se créateur hors norme.
Juliet est une chasseuse de zombie et aujourd'hui c'est son anniversaire, manque de bol pour elle c'est ce jour la qu'un cinglé d'élève vraime chelou décide d'ouvrir les portes qui sépare notre monde, du monde putride et bardaf une armée de lycéens zombifiés débarquent dans la petite ville de San Romero (!!!), heureusement que Juliet provient d'une famille de chasseur de zombie et de toutes autres abominations issues des enfers et qu'elle ne quitte jamais sa troçoneuse (on sait jamais), mais lorsque c'est son petit copain qui est mordu et donc condanné, elle n'hésita pas une seul seconde et le décapiter tout en le maintenant en vie grâce à une petite magie maison et l'accroche à sa ceinture (y a pire comme endroit pour être accroché) ! Bon Le scénario est complètement fou et digne des meilleurs série Z des années 80, mais perso moi je m'en fou, j'adore ça et quand il s'agit de demonter du zombies je suis toujours présent en première ligne !
Le jeu est complètement en cell-shading et si tout le soin à été apporté à la modélisation de Juliet ainsi que des effets psychédéliques de fou lors de la mise à mort des zombies, on ne peut pas dire que les environnements soient des plus soigné avec parfois des textures franchement moche indigne de nos consoles. Pourtant on passe vite sur l'aspect un peu pauvre de la technique, car ce n'est pas tous les jours que l'on peut démonter du zombies dans des explosions de coeurs et d'arc-en-ciel !
Le bestiaires est relativement convaincant et une fois encore complètement fou, car entre les zombies de bases, ceux entourées de dynamite dans une brouettes, les différents profs et les différents boss métalicogothique, on est servit. Un bon travail a été fait sur les personnages et c'est assez rare pour que je le souligne !
La belle Pom-Pom Girl virevolte dans tous les sens, enchaînant les coups de tronçonneuse, même si c'est jouissif à mort de voir tomber en morceaux nos ennemis, hélas comme dans tout beat'em all de "base" on n'en finit pas de bouriner les boutons sans même parfois savoir ce que l'on fait....les combos, même s'ils évoluent au file du jeu, en achetant de nouvelle capacités (ou tenues...) auraient pu être un rien plus fluide dans leur enchaînements, c'est la seul choses que je reprocherais au gameplay, il manque une petite touche de Devil May Cry ou de Bayonetta dans ce Lollipop ! Pourtant le jeu possède quelques chouettes idées comme le fait de déposer la tête de notre bon Nick sur un corps décapité afin de lui faire débloquer certaines zones, le tout à base de QTE.
Le gros point noir de du jeu vient sans aucun doute de sa durée de vie...cinq heures pour finir l'aventure, c'est vraiment beaucoup trop court surtout au tarif de +/-60€, ça fait vraiment mal, car ici pas de mode multi, juste un mode défi sympa, basé sur le scoring qui permettra de vous mesurer aux joueurs du monde entier et la possibilité de débloquer tous les objets et tenues sexy de la belle, on peut dire que le jeu à une rejouabilité proche du zero absolu.
Ce dernier Suda 51 est comme une petite sucrerie qui se termine trop vite, mais ou on a tout de même pris plaisir à la déguster ! Le plan technique n'est pas vraiment catastrophique et est compensé par énormément de petites folies et d'effets visuels qui ne collent pas du tout normalement dans ce genre de jeux, hélas avec une aventure aussi courte et un véritable manque de challenge, beaucoup d'entre nous attendrons de le trouver à petit pris pour se lancer dans cette aventure complètement folle qui mérite son lot de sucette !